" Les limites de l'esclave "
" L'esclave a les limites que son maître ou maîtresse lui impose "
C'est vrai la personne qui devient esclave quitte ses droits d'imposer ses propres limites en devenant la propriété de l'autre.
Chose qui est parfois mal perçue autant par certaines personnes vanilles que certaines personnes de notre propre communauté, souvent les gens sont scandalisés et pensent que c'est une mise en danger ou simplement de l'abus.
En réalité, je pense que le sujet des limites d'une esclave est bien plus profond que cela et il faut percevoir les choses d'une autre façon.
Rubis n'a plus de limite à elle, elle m'a fait confiance au point de se remettre entièrement à moi mais qu'est ce que cela veut dire ?
Que tout revient à ma responsabilité, de mon jugement de ses capacités, de la connaissance que j'ai d'elle.
Quelle chose puis je imposer ? Quelle pratique peut elle endurer ? Qu'est ce qui est gênant et faisable ? Dur et mais acceptable ? Pénible mais surmontable mentalement et physiquement ? Qu'est ce qui pourrait tout simplement la traumatiser ou non ?
Je pense que tout revient à la maîtrise de soi, aux limites qu'on s'impose, celles que l'on juge acceptables ou traumatisantes. M/e ne veut pas dire casser son esclave, créer des traumatismes, le but étant le même que D/s c'est l'élever tout en étant servie, mais la différence c'est que nous devons, selon moi, en tant que Maîtresse, savoir nous imposer les limites à ne pas franchir pour ne pas créer de traumatisme à la personne tout en étant comblé par l'être qui a offert sa vie et son corps à notre service en tout point.
Pour expliquer au mieux, je vais prendre un exemple.
Quand nous étions D/s, une des limites de rubis en uro était de ne pas uriner sur son visage parce que cela aurait été gênant pour elle, pas traumatisant mais "gênant" chose que je respectais. A l'heure d'aujourd'hui, si j'avais envie de le faire, ce serait fait car ce serait, certes, de l'inconfort pour elle mais elle aurait conscience que son service auprès de moi est bien plus important que sa gêne et son inconfort, et qui ne déclencherait pas pour autant un traumatisme.
Pour un deuxième exemple, une des limites traumatisantes serait de lui demander un rapport sexuel avec un homme, chose qui n'est pas du tout mon envie mais pour l'exemple. Elle le ferait malheureusement j'ai envie de dire par dévotion, parce qu'elle ne me dirait pas non mais elle en sortirait traumatisée et avec le sensation coup sur d'être violée. Si cela avait été mon envie, par bon sens, respect et bienveillance il aurait selon moi fallut que je m'impose cette limite la concernant.
Une esclave accomplie fera confiance et sera dévouée parfois au point de s'en détruire et pour cela il faut savoir soi-même se cadrer pour la sécurité physique et psychologique de l'esclave.
C'est pourquoi il est important de bien se connaître mutuellement pour aborder une relation M/e, ne pas confier à n'importe qui ses limites, et connaître suffisamment l'autre pour être sain.
La limite entre le sain et le toxique dans une relation M/e est, pour moi, tres fine, celle-ci réside en partie dans la difficulté de cette relation et la responsabilité du Maître ou Maîtresse, d'avoir la maîtrise de soi, de ses désirs et attentes, de ses décisions qui en ressortent également pour se satisfaire de sa propriété, et cela sans la détruire.
Cette réflexion ne sera pas au goût de tout le monde et j'en ai conscience, néanmoins c'est ainsi que je vois les choses. Ma vision de la M/e et de mon couple. Si vous n'êtes pas daccord je suis ouverte à la discussion dans le respect.
Black spinel
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