" La disposition sexuelle de rubis "
La disposition sexuelle, je me risque à faire une réflexion à ce sujet qui reste, pour certains de notre communauté et certains vanilles, un acte d'abus. De nombreuses fois, j'ai dû expliquer en discussion que la disposition sexuelle n'est pas un viol ou un acte d'animosité. Comment expliquer que l'on met une personne au service de notre vie sexuelle et de notre plaisir, alors que celle-ci n'a pas toujours envie ou parfois ressent de la fatigue et que le fait de nous soulager ne serait pas la priorité si ce n'était pas un de ses devoirs.
Comme les précédentes réflexions, je ne parlerai que de ma vision et de mon couple M/e. Vous êtes en droit d'avoir une vision diffèrente de la mienne et le débat est ouvert dans mes messages.
La disposition a toujours été plus ou moins présente dans notre relation, même en D/s mais celle-ci a forcément évolué de par le manque de libre arbitre de rubis ainsi que son rang, elle doit me satisfaire en tant qu'esclave.
C'est une posture où encore une fois j'ai tout pouvoir sur elle et sur les actes qui en découlent. Tout comme les pratiques en général elle n'a plus ses propres limites et donc en revient à mon bon vouloir et à son utilisation comme je le souhaite. Une facette de l'esclave qui devient alors une esclave sexuelle et là aussi sur ce plan c'est une servitude et un devouement à mes désirs et mes fantasmes avant les siens.
Rubis doit être prête à chaque instant pour mes demandes, hors journée ou l'endométriose est présente bien que certaines fois avec une douleur modérée elle a tout de même su remplir son devoir.
Comment voir cette façon de procéder sans y voir un abus ?
Comment se dire qu'une personne qui n'a pas envie de relation puisse contenter son maitre ou sa maitresse ?
Vous savez être dans une relation ainsi c'est un engagement et comme tout bon engagement avant de le prendre il faut savoir où on met les pieds. Rubis savait qu'en prenant cette place elle serait au service de mes envies sexuelles et quelque soit son état d'esprit sur le moment. Fatiguée, manque d'envie, une autre activité prévue... peu importe la raison, si j'estime celle-ci non valable, et bien ce sera son devoir d'abord.
Vous pouvez y voir un coté égoïste quand on prend ce que l'on souhaite d'une personne qui n'en a pas envie. C'est vrai en quelque sorte, mais la personne esclave a pris l'engagement de prendre cette place d'objet sexuel, d'être au service du plaisir de son maître ou sa maîtresse et à sa disposition, c'est un bon moyen de lui rappeler sa place en plus d'être comblé soi même.
De plus, parlons du manque d'envie ou de la fatigue. Nous avons tous des engagements dans la vie, ça ne veut pas dire que nous avons toujours envies de les faire mais nous les faisons parce que c'est ainsi. Moi-même je me suis engagée auprès de mon employeur, je savais que je ne serais pas toujours motivée pour travailler, je savais que je serais parfois fatiguée mais que je ferais parce que c'est ainsi, je dois recevoir mon salaire et, bien que je ne sois pas toujours motivée, je suis heureuse, en rentrant chez moi, d'avoir effectué ma nuit de travail.
J'ai fait ce dont je me suis engagée à faire et ce que l'on attendait de moi, rien de plus normal et je ne me suis pas sentie abusée.
Finalement, n'est-ce pas une similitude avec la condition d'esclave de rubis ?
Celle-ci s'est engagée à être à ma disposition, elle ne le fait pas forcement toujours avec envie, parfois avec la fatigue et ça se ressent même pendant l'acte, mais elle effectue et finis tout de même sa tâche pour au final ressortir heureuse et fière d'avoir remplie son devoir et de m'avoir donné ce à quoi elle s'est engagée initialement.
Si je pousse la réflexion plus loin encore, je parlerais simplement des prostitués (celles qui le fond par consentement, soyons d'accord, pas celles ou leurs vies n'est que tristesse, abus et violence) pensez vous qu'elles ont tous les jours envie de chacun de leurs clients ? Il faut être réaliste : bien sûr que non, elles le font parce qu'elles ont choisit cet emploi, elles ne sont pas dévouées comme une esclave peut l'être, bien sur, mais elles remplissent leurs engagements comme je le fais au travail malgré le manque d'envie et la fatigue pour obtenir un salaire. Est-ce que nous parlons d'abus dans ces cas là ? Je n'en vois pas, une prostituée et un client, deux individus majeurs et consentants, tout comme rubis est consentente à être à mon service sexuel pour recevoir ma gratitude et ma fierté au même titre que la prostituée avec son salaire.
Je sais que la comparaison entre les deux va peut-être heurter pas mal d'entre vous mais prenez le temps de réflexion. Nous ne sommes pas dans un abus mais dans le fait d'honorer un engagement pris par le consentement initial de la condition et la disposition de l'esclave aux désirs de son ou sa maîtresse, tout simplement. Puisque je le rappel, le consentement de l'esclave réside dans le fait d'avoir accepté de le devenir et en sachant à quoi ressemblerait sa vie et son quotidien une fois celle ci accomplie.
Black spinel
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