"Le Nyotaimori"
| Photo prise par Marlotte |
Le Nyotaimori
Le Nyotaimori est la présentation de sushis et de makis sur un corps féminin. Lorsqu’il s’agit d’un corps masculin, on parle de Nantaimori.
L’origine de cette pratique provient du Japon, à l’époque Edo (1600–1850), où les samouraïs apres une bataille victorieuse, ou la noblesse japonaise dans un esprit de luxe, se voyaient servir leur repas sur un corps, bien souvent féminin.
Par la suite, le Nyotaimori a été pratiqué dans des cercles privés ou dans les maisons de plaisir.
Les origines exactes restent toutefois flous et pourraient remonter beaucoup plus loin que la période Edo, mais sans certitude. C’est la raison pour laquelle je ne développerai pas plus les origines, pour éviter de transmettre des informations erronées.
Revenons maintenant à ce qui nous concerne et a notre pratique du Nyotaimori.
J’apprécie d’utiliser Rubis comme assiette lorsque nous sommes toutes les deux, ou comme plateau lorsque nous sommes en groupe, car j’aime l’esthétique de cette pratique et ce qu’elle dégage.
Dans ma jeunesse, j’ai pratiqué pendant une dizaine d’années le karaté Shotokan, un art martial japonais qui remonte aux samouraïs. L’histoire des arts martiaux japonais, leur esthétique ainsi que leurs codes de conduite (sur lesquels je ferai peut être un texte, car je les trouve très proches de certains principes et valeurs du BDSM) ont toujours été très attirants pour moi.
La pratique du Nyotaimori, en plus de son aspect esthétique et cérémonial rappelant l’histoire japonaise, a pour but d’imposer l’immobilité et le silence, ce qui l’assimile à la forniphilie.
La forniphilie est une pratique d’objectification où la personne devient un objet : table basse, lampe, tapis (sur lequel on peut marcher si la personne y est consentente), etc.... l’obligeant à rester immobile, silencieuse et disponible dans la ou les tâches liées a l’objet.
En conclusion, j’aime me servir de Rubis en tant que plateau lors d’un Nyotaimori, notamment lorsque nous sommes avec des amis, parce que cela crée un moment de convivialité. J’offre à mes convives la présentation, l'ambiance et j'impose les contrainte de la pratique a rubis, ou elle même offre son corps comme support pour me servir et m’honoré, en offrant ses courbes, son immobilité et son silence afin que notre repas soit meilleur pour nous.
Je tiens à rappeler que le BDSM ne se résume pas à deux pratiques mais à une multitude de pratiques. Peut-être que vous ignorez l existence de certaines, ou simplement qu’elles ne vous attirent pas. Juger une pratique reste cependant une forme d’intolérance et de kinkshaming, très éloignée des valeurs du BDSM et de cet univers.
" Chacun son BDSM : les mêmes bases, mais pas les mêmes kinks, désirs ou besoins, pas les mêmes rituels… " Vos envies et vos besoins ne sont pas les notres ni celles d'autres personnes. A méditer pour les personnes ayant peu d'ouverture d'esprit et se permettant de débattre sur les pratiques d autrui et cela quelque soit la pratique.
L’origine de cette pratique provient du Japon, à l’époque Edo (1600–1850), où les samouraïs apres une bataille victorieuse, ou la noblesse japonaise dans un esprit de luxe, se voyaient servir leur repas sur un corps, bien souvent féminin.
Par la suite, le Nyotaimori a été pratiqué dans des cercles privés ou dans les maisons de plaisir.
Les origines exactes restent toutefois flous et pourraient remonter beaucoup plus loin que la période Edo, mais sans certitude. C’est la raison pour laquelle je ne développerai pas plus les origines, pour éviter de transmettre des informations erronées.
Revenons maintenant à ce qui nous concerne et a notre pratique du Nyotaimori.
J’apprécie d’utiliser Rubis comme assiette lorsque nous sommes toutes les deux, ou comme plateau lorsque nous sommes en groupe, car j’aime l’esthétique de cette pratique et ce qu’elle dégage.
Dans ma jeunesse, j’ai pratiqué pendant une dizaine d’années le karaté Shotokan, un art martial japonais qui remonte aux samouraïs. L’histoire des arts martiaux japonais, leur esthétique ainsi que leurs codes de conduite (sur lesquels je ferai peut être un texte, car je les trouve très proches de certains principes et valeurs du BDSM) ont toujours été très attirants pour moi.
La pratique du Nyotaimori, en plus de son aspect esthétique et cérémonial rappelant l’histoire japonaise, a pour but d’imposer l’immobilité et le silence, ce qui l’assimile à la forniphilie.
La forniphilie est une pratique d’objectification où la personne devient un objet : table basse, lampe, tapis (sur lequel on peut marcher si la personne y est consentente), etc.... l’obligeant à rester immobile, silencieuse et disponible dans la ou les tâches liées a l’objet.
En conclusion, j’aime me servir de Rubis en tant que plateau lors d’un Nyotaimori, notamment lorsque nous sommes avec des amis, parce que cela crée un moment de convivialité. J’offre à mes convives la présentation, l'ambiance et j'impose les contrainte de la pratique a rubis, ou elle même offre son corps comme support pour me servir et m’honoré, en offrant ses courbes, son immobilité et son silence afin que notre repas soit meilleur pour nous.
Je tiens à rappeler que le BDSM ne se résume pas à deux pratiques mais à une multitude de pratiques. Peut-être que vous ignorez l existence de certaines, ou simplement qu’elles ne vous attirent pas. Juger une pratique reste cependant une forme d’intolérance et de kinkshaming, très éloignée des valeurs du BDSM et de cet univers.
" Chacun son BDSM : les mêmes bases, mais pas les mêmes kinks, désirs ou besoins, pas les mêmes rituels… " Vos envies et vos besoins ne sont pas les notres ni celles d'autres personnes. A méditer pour les personnes ayant peu d'ouverture d'esprit et se permettant de débattre sur les pratiques d autrui et cela quelque soit la pratique.
Black spinel


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