"Offrir et récompenser"
(photo provenant du shooting avec Adam / harnais de la marque Abara leather)
Un petit texte pour revenir sur les privilèges et les cadeaux que Rubis peut recevoir. Dernièrement, une personne a fait la remarque qu’une esclave ne devait pas en recevoir autant. Je vais donc approfondir ce sujet afin d’aider certains à mieux comprendre la réflexion qui entoure les privilèges et leur accès au sein de notre couple et de notre dynamique.
Une esclave, c’est une propriété. Elle est entretenue, protégée et contrôlée en tout point, au même titre qu’une maison ou qu’un chien.
Si nous prenons l’exemple des chiens.
Certaines personnes considèrent que le chien doit rester dehors, avec une niche et des croquettes premier prix, que son rôle est de surveiller le terrain et d’assurer la sécurité.
D’autres, en revanche, vont choyer leurs chiens, leur offrir le dernier panier douillet à côté du lit de leurs maîtres, acheter les croquettes les plus chères, des jouets auxquels ils ne toucheront peut être jamais, et distribuer des friandises plusieurs fois par jour. Ces maîtres y prennent plaisir et cela leur fait du bien de donner ainsi à leurs chiens.
Si nous prenons maintenant l’exemple d’une maison.
Certaines personnes se contenteront du strict minimum, parfois par choix, comme le fait de ne pas être matérialistes. Elles ne mettront pas de fleurs, garderont une pelouse nue et conserveront les mêmes peintures et meubles pendant 30 ans.
D’autres, au contraire, achèteront les plus belles fleurs pour leur jardin, repeindront chaque année et prendront plaisir à entretenir leur propriété en changeant l’ameublement tout les 5 ans.
Pour une esclave, c’est pareil.
Il y a des Maître.sses qui n’accordent que le minimum de privilèges, et d’autres qui choisissent d’en offrir plus ou de donner des cadeaux, pour des raisons diverses (recompense, se faire plaisir de faire plaisir a l'autre, organisation personnelle…).
Cela ne veut pas dire que l’esclave qui reçoit moins est plus esclave que celle qui reçoit plus. Tout dépend de la volonté, du plaisir et de l’organisation financière du foyer du Maître.
Revenons à Rubis.
Quand vous êtes libre de vos choix et que vous gérez vos propres dépenses, vous pouvez facilement vous acheter ce que vous voulez, quand vous le voulez. Je ne dis pas que le plaisir n'est pas le même, mais imaginez que vous n’ayez pas le contrôle de votre argent. Quand vous recevez un privilège attendu depuis longtemps, le plaisir est immense, il y a la satisfaction de le mériter, de voir l’autre accepter la dépense parce qu’il est content de vous. Dans ce cas, il est évident que vous avez envie de le partager partout, comme un enfant qui attend son cadeau de Noël depuis des mois. A l’inverse, lorsqu’un plaisir est refusé pour diverses raisons, vous n’avez pas envie de le mettre en avant.
De plus, l’argent de Rubis, à part celui qui sert pour son atelier de tétines et quelques frais d’entretien extérieur, est directement viré sur mon compte bancaire. La dernière organisation financière mise en place par mes soins ne lui donne donc aucun accès à ses revenus pour se faire plaisir. Tous les plaisirs qu’elle reçoit proviennent forcément de moi.
Tout cela pour dire que si vous pensez que Rubis est capricieuse, qu’elle obtient tout ce qu’elle veut parce qu’elle a trois privilèges ou cadeaux dans le mois, détrompez-vous. Certains de ces privilèges sont attendus des semaines, voir des mois. Il n’y a aucune facilité quand on n’a pas accès à son propre argent. Je ne vais pas nier le fait que j’aime lui faire plaisir, car je suis le genre de Maîtresse qui aime choyer. Oui, j’aime la voir bien entretenue et heureuse quand elle me sert, au même titre que le maître d’un chien prend plaisir à voir son compagnon s’endormir dans le dernier panier acheté.
Je pense que certains sujets liés aux relations hiérarchiques et notamment en TPE (Total power exchange) méritent d’être approfondis, et pas simplement jugés en surface. Si vous restez en surface, ou si vous ne vivez pas ce type de relation, vous pouvez facilement avoir des apriori.
Black Spinel
Une esclave, c’est une propriété. Elle est entretenue, protégée et contrôlée en tout point, au même titre qu’une maison ou qu’un chien.
Si nous prenons l’exemple des chiens.
Certaines personnes considèrent que le chien doit rester dehors, avec une niche et des croquettes premier prix, que son rôle est de surveiller le terrain et d’assurer la sécurité.
D’autres, en revanche, vont choyer leurs chiens, leur offrir le dernier panier douillet à côté du lit de leurs maîtres, acheter les croquettes les plus chères, des jouets auxquels ils ne toucheront peut être jamais, et distribuer des friandises plusieurs fois par jour. Ces maîtres y prennent plaisir et cela leur fait du bien de donner ainsi à leurs chiens.
Si nous prenons maintenant l’exemple d’une maison.
Certaines personnes se contenteront du strict minimum, parfois par choix, comme le fait de ne pas être matérialistes. Elles ne mettront pas de fleurs, garderont une pelouse nue et conserveront les mêmes peintures et meubles pendant 30 ans.
D’autres, au contraire, achèteront les plus belles fleurs pour leur jardin, repeindront chaque année et prendront plaisir à entretenir leur propriété en changeant l’ameublement tout les 5 ans.
Pour une esclave, c’est pareil.
Il y a des Maître.sses qui n’accordent que le minimum de privilèges, et d’autres qui choisissent d’en offrir plus ou de donner des cadeaux, pour des raisons diverses (recompense, se faire plaisir de faire plaisir a l'autre, organisation personnelle…).
Cela ne veut pas dire que l’esclave qui reçoit moins est plus esclave que celle qui reçoit plus. Tout dépend de la volonté, du plaisir et de l’organisation financière du foyer du Maître.
Revenons à Rubis.
Quand vous êtes libre de vos choix et que vous gérez vos propres dépenses, vous pouvez facilement vous acheter ce que vous voulez, quand vous le voulez. Je ne dis pas que le plaisir n'est pas le même, mais imaginez que vous n’ayez pas le contrôle de votre argent. Quand vous recevez un privilège attendu depuis longtemps, le plaisir est immense, il y a la satisfaction de le mériter, de voir l’autre accepter la dépense parce qu’il est content de vous. Dans ce cas, il est évident que vous avez envie de le partager partout, comme un enfant qui attend son cadeau de Noël depuis des mois. A l’inverse, lorsqu’un plaisir est refusé pour diverses raisons, vous n’avez pas envie de le mettre en avant.
De plus, l’argent de Rubis, à part celui qui sert pour son atelier de tétines et quelques frais d’entretien extérieur, est directement viré sur mon compte bancaire. La dernière organisation financière mise en place par mes soins ne lui donne donc aucun accès à ses revenus pour se faire plaisir. Tous les plaisirs qu’elle reçoit proviennent forcément de moi.
Tout cela pour dire que si vous pensez que Rubis est capricieuse, qu’elle obtient tout ce qu’elle veut parce qu’elle a trois privilèges ou cadeaux dans le mois, détrompez-vous. Certains de ces privilèges sont attendus des semaines, voir des mois. Il n’y a aucune facilité quand on n’a pas accès à son propre argent. Je ne vais pas nier le fait que j’aime lui faire plaisir, car je suis le genre de Maîtresse qui aime choyer. Oui, j’aime la voir bien entretenue et heureuse quand elle me sert, au même titre que le maître d’un chien prend plaisir à voir son compagnon s’endormir dans le dernier panier acheté.
Je pense que certains sujets liés aux relations hiérarchiques et notamment en TPE (Total power exchange) méritent d’être approfondis, et pas simplement jugés en surface. Si vous restez en surface, ou si vous ne vivez pas ce type de relation, vous pouvez facilement avoir des apriori.
Black Spinel
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